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la mere ; en sorte que la nature chasse ces impuretés après la naissance. Il se sert ici de la comparaison du vin nouveau, qui bout jusqu’à ce qu’il se soit purifié.

Comme dans ces maladies, il regne une grande ardeur, il veut que l’on fasse boire à l’enfant, de l’eau froide, pour appaiser ce grand feu. Il ordonne aussi une ptisanne de miel, pour la nourrice & pour l’enfant.

Si le mal s’obstine, & que l’ardeur ne cesse pas, voici le conseil qu’il donne, & qui n’est pas un mauvais parti à prendre, c’est de se tenir en repos, & de ne rien faire du tout.

Il crie fort ici contre la coûtume non seulement de bien des femmes, mais de bien des Médecins, qui pour faire sortir le venin de la petite vérole, employent des rémédes si violens, que ces rémédes à force de pousser le venin, excitent dans le gosier un grand