Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/342

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans, & deviennent par-là, extrêmement pernicieux, jusqu’à causer quelquefois des apoplexies, des paralysies, des surdités, la perte de la vûë, celle de l’ouïe, des fiévres, des morts subites, & presque toujours des suffocations, des difficultés de respirer, des langueurs, des enflures. Au reste, ce vin souphré quand on s’en lave plusieurs fois les mains, les rend douces, unies, & blanches.

Difformités des ongles.

Parmi les difformités de la main, que nous avons annoncées ci-devant, page 170, pour en parler de suite, comme nous avons commencé de faire, nous avons mis celles des ongles ; telles que sont, pour le répéter ici, les ongles déchaussés, leur enchassure gersée, déchiquetée, les ongles crochus, les ongles surmontés par la chair, les ongles trop épais, les ongles tombés ou tombans, les ongles en dos d’âne, les ongles raboteux, les ongles tachetez, les ongles partagés ou fendus, les ongles livides.

C’est de quoi nous devons parler à present, pour achever ce que nous avons à dire des difformités de la main.