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dessus, sont le suc d’ésula, ou celui d’élaterum, mêlé avec un peu de sel ; les feüilles de figuier macérées dans de l’eau, ou la gomme élémi mêlée avec du vinaigre ; Des figues broyées avec de la farine, puis mêlées avec un peu de nitre & de vinaigre.

La fiente de brebis mêlée avec du vinaigre.

La ciguë broyée.

Les feuilles de rhuë macérées avec du poivre & du nitre dans de l’eau.

Les feuilles de lierre, d’aristoloche & de sabine, pilées.

Une pomme coupée par la moitié, & dont on rejoint, par le moyen d’un fil, les deux morceaux, après en avoir rudement frotté les poireaux, puis jettée dans les ordures, & laissée là, jusqu’à ce qu’elle pourrisse. Car on prétend qu’à mesure que la pomme pourrit, les poireaux, de leur côté, pourrissent aussi & s’en vont. Ce reméde que nous ne garantissons point, est de Vanhelmont.

Les autres remèdes externes, sont la chaux vive, la pierre médicamenteuse, la tutie préparée, la racine de brione, pulvérisées ensemble, & mêlées avec du beurre.