Page:Andry - Cléon à Eudoxe.djvu/39

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

core que la Médecine soit une, que ses parties soient inséparables, à l’exception de la Médecine ministrante, & que tous ceux qui ont été Médecins proprement dits, ayent toujours embrassé, depuis Hippocrate, toutes les parties de cette science, quelques-uns néanmoins, pour donner un certain ordre à leurs Ecrits, ont cru pouvoir la distinguer, 1o. en Médecine Gymnastique qui comprend la connoissance des maux ausquels l’exercice convient ; 2o. en Médecine Jatraleptique, qui comprend la connoissance de ceux qui se guérissent par les onctions & les frictions ; 3o. en Médecine Diétetique, qui comprend la connoissance du régime qu’il faut observer, soit pour l’entretien, soit pour la réparation de la santé ; 4o. en Médecine Pharmaceutique, qui enseigne la vertu & la préparation des remedes, tant internes qu’externes de la Pharmacie ; 5o. en Médecine Chirurgique, qui enseigne à connoître les maux ausquels les opérations de la main conviennent ; à bien faire les opérations ; à distinguer les tems & les autres circonstances où elles sont à propos ; à juger des accidens qui en peuvent arriver, & enfin à les prévenir, ou à y remedier.