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Quoiqu’il en soit, voici comme les Auteurs du Mémoire continuent dans leur début : « Depuis peu, disent-ils, M. Santeul, qui s’imagine que les Médecins doivent conduire les Chirurgiens dans leurs opérations, a demandé dans une These, si la Chirurgie étoit plus certaine que la Médecine. Cette question cache d’autres vûes. Il prétend nous imposer un joug aussi tyrannique que nouveau ; cependant nous osons le dire, nul monument, nul titre, nulle loi, nulle coutume n’assujettissent la Chirurgie à la Médecine. »

Cette derniere proposition, mon cher Eudoxe, est précédée, avec justice, d’un nous osons le dire, car il faut être effectivement bien hardi pour l’avancer, & l’avancer d’un air aussi assûré qu’on le fait ici. C’est ce que je me réserve de montrer un peu plus bas, & au long dans un autre article.



V.


Voilà pour ce qui regarde le début

    nue dans les Ecoles de Médecine, & que l’Auteur n’a point donné sur le pied de These, il l’a fait imprimer de son chef, & sans consulter la Faculté.