rurgie fût la base de la Médecine, qu’ils ont réservé pour la fin de leurs ouvrages, ce qui pouvoit avoir rapport à la Chirurgie, comme on le peut voir dans Albucasis, & dans un grand nombre d’autres.
Les Paré, les Guillemeau avouent de bonne foi, tenir tout des Médecins ; mais les Chirurgiens d’aujourd’hui prétendent que la Médecine ne subsiste que par la Chirurgie. Il me semble, mon cher Eudoxe, voir ce Maître de Danse, & ce Maître de Musique, qui disent, l’un, que l’harmonie du monde ne subsiste que par la Danse ; l’autre, qu’elle ne subsiste que par la Musique.
Enfin, mon cher Eudoxe, la Chirurgie est donc la base de la Médecine ; c’est-à-dire, que le même Art qui consiste à couper avec dextérité, des bras & des jambes, à remettre en place des membres disloqués, &c. est la base de celui qui enseigne à traiter une pleurésie, une dyssenterie, une inflammation de poitrine, une épilepsie, une fièvre tierce, double tierce, quarte, double quarte, &c.
