Page:Andrieux-Oeuvres de François - Guillaume - Jean - Stanislas Andrieux. Vol 1-1818.djvu/38

Cette page n’a pas encore été corrigée

Bon ! Tant mieux.
Et Mélidore en sera bien joyeux.
Le bon enfant que ce cher Mélidore !
Je l'aime tant ! et je sais qu'il m'adore ;
Avec transport je vais former ces nœuds,
Et bon bonheur est de le rendre heureux.
Mais je m'oublie, et te parle sans cesse
De mon amant...

Aspasie.

Ce sujet m'intéresse.

Phrosine.

Je le crois bien : mais il faudrait aussi
Parler un peu du tien....

Aspasie.

Moi ! Dieu merci,
Je n'en ai point...

Phrosine.

Tu n'en as point ? Quel conte !
À le nier je te trouve un peu prompte :
Mais c'est en vain ; je sais très bien, ma sœur,
Que vous avez un humble adorateur,
Un tendre amant qui cache dans son âme
Une très vive et très discrète flamme...

Aspasie.

Et quel est-il ? Me direz-vous son nom ?

Phrosine.

Tu le connais ?

Aspasie.