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élémentaires qui se répandraient dans l’air respiré par des individus des genres canis et felis.

Les passions dont l’influence sur le sexe mâle paraît être si considérable, joueraient peut-être le double rôle de préparer, aux dépens de l’organisme, des éléments propres à constituer le virus rabique, et de réagir sur ces divers éléments (puissés à l’extérieur et au-dedans) de manière à les convertir en l’agent qui est le principe vivant de l’affection.

Cet agent se comporterait dans l’économie comme certains sels qui y éprouvent des séries infinies d’oxydations et de désoxydations, et semblerait de la sorte se multiplier au sein de l’organisation vivante comme se multiplient des germes confiés à une terre féconde.


TRAITEMENT.

Une certaine analogie paraissant exister entre l’origine de la rage et celle des fièvres périodiques, il y aurait lieu d’essayer contre la rage les agents qui ont fait leurs preuves dans ces dernières affections, et de leur en adjoindre d’autres réclamés par des particularités relatives à l’organisation de l’espèce et aux perturbations fonctionnelles qui accompagnent la maladie.

Médication préventive. — Un certain changement survenu dans l’état hygrométrique et thermométrique de l’atmosphère, annonçant le retour ou le rétablissement des conditions les plus propres à suractiver la décomposition