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Préface


Les contes suivants ont été recueillis de la bouche des gens du pays. J’ai pris toutes les précautions pour n’avoir que des récits traditionnels. J’aurai voulu faire imprimer, en même temps, les textes originaux dans leur dialecte, mais le travail aurait été long, pénible et, après tout, d’un intérêt très restreint. J’ai cherché dans les traductions surtout la fidélité, ce qui expliquera quelques imperfections de style et même de fond. Je n’ai voulu ni ajouter ni retrancher, craignant de modifier la signification, et de perdre le cachet populaire qui constitue une garantie d’origine. Sous ce dernier rapport, j’ai été plus scrupuleux même que ne le sont