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CINQUIÈME JOUR

Je quittai ma couche au point du jour, aiguillonné par le désir d’apprendre la suite des événements, sans avoir goûté un repos suffisant. M’étant habillé je descendis, mais je ne trouvai encore personne dans la salle à cette heure matinale. Je priai donc mon page de me guider encore dans le château et de me montrer les parties intéressantes ; il se prêta volontiers à mon désir, comme toujours.

Ayant descendu quelques marches sous terre, nous nous heurtâmes à une grande porte en fer sur laquelle se détachait en grandes lettres de cuivre l’inscription suivante :



Je reproduis l’inscription telle que je l’ai copiée sur ma tablette.

Le page ouvrit donc cette porte et me conduisit par la main dans un couloir complètement obscur. Nous parvînmes à une petite porte qui était entrebâillée, car, d’après mon page, elle avait été ouverte la veille pour sortir les cercueils et on ne l’avait pas encore refermée.