Cette page a été validée par deux contributeurs.
IV
Les flammes d’or de l’automne s’allumèrent, de fréquentes averses noyaient le ciel ; rapidement les villas se vidèrent, devenant silencieuses, pareilles à des flambeaux éteints par le vent et les ondées.
— Qu’allons-nous faire de Koussaka ? demanda pensivement Lélia. Les mains autour des genoux, elle était près de la fenêtre, contemplant avec tristesse les gouttes de pluie ruisselant sur les vitres.
— Quelle pose tu prends, Lélia ! A-t-on jamais vu quelqu’un se tenir ainsi ? dit la mère, puis elle ajouta : Quant à Koussaka, il faut le laisser ici, tant pis pour lui.