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thérapeutiques qu’il aurait mis en usage, dans un temps donné, après cela on ferait un relevé de tout ce qui aurait été observé ; alors il serait facile de voir les grands avantages que l’on peut attendre de tel ou de tel médicament ou agent chirurgical.

Ce serait, je crois, un moyen très simple et qui permettrait d’éclairer certains points de la médecine, et puisque les écrits des anciens ne peuvent nous servir de guide dans ce cas, l’expérience journalière viendrait résoudre cette question si longuement débattue.

Par ce moyen l’on verrait tous les chirurgiens, dignes de ce nom, revenir de leurs idées préconçues sur le cautère actuel, l’employer comme le premier agent thérapeutique, en lui rendant ainsi sa valeur méritée.

Puisse le vœu que je fais ici se réaliser, alors ma tâche sera remplie, non d’une manière complète, car à moi seul, je ne puis faire tout ce qu’il faudrait, je ne puis fournir tous les matériaux nécessaires à ce grand travail ; mais si j’étais assez heureux pour persuader ces praticiens, je serais content de les voir s’unir pour plaider la même cause !


PRÉJUGÉS DES PROPRIÉTAIRES

Avant de clore ce sujet, je vais tâcher d’indiquer très succintement quels sont les préjugés qui font que le cautère actuel est pour ainsi dire banni de la chirurgie vétérinaire. Le feu, comme le dit Renault, est l’agent le plus énergique que possède la chirurgie vétérinaire, et sur lequel le