les affections pathologiques, qui peuvent guérir ou du moins être palliées par l’emploi raisonné du cautère, ou celles qui réclament l’action d’un caustique. On n’ignore pas que par l’emploi du feu, un grand nombre de maladies pour ne pas dire toutes cèdent sous sa puissance extrême, surtout lorsqu’on l’emploie dans un temps favorable.
Peut-on comparer à son action, les effets des diverses préparations empiriques, qui ont de tout temps fait la base du charlatanisme, et qui encore de nos jours ont une grande renommée. Que de compositions secrètes ne trouve-t-on pas dans les deux médecines ? Elles varient à l’infini, elles sont le plus souvent le fruit de l’ignorance ; aussi ne saurait-on assez recommander aux personnes qui voudront les mettre en usage, de n’en user qu’avec modération, car si des accidents surviennent après leur emploi, n’en connaissant pas la composition exacte, on ne saurait quel moyen employer pour combattre leurs effets toxiques. Bien que ces agents donnent dans quelques cas des résultats satisfaisants, on ne devra cependant leur accorder qu’une faible valeur, ne les mettre en pratique que tout autant qu’on connaîtra leur composition ; en un mot, ne les employer qu’avec la plus scrupuleuse attention. Dans le cas contraire, on devra laisser ces agents escharotiques entre les mains de certains praticiens, qui abusent de la confiance des personnes dont l’imprudence est allée jusqu’à leur confier leurs animaux.
Tous ces remèdes sont vantés comme spécifiques de diverses affections : ulcères rebelles, cancers, etc., etc. En médecine humaine, ces divers agents ont joué un grand