toute perte, il se déclare vaincu et reçoit tout les papiers et toutes les procédures du procès.
Malgré l’éloquence des défenseurs du tiers État, la taille fut déclarée personnelle (1602) et il fallut toute l’activité de Claude Brosse pour la faire déclarer réelle en 1634 et 1639, c’est-à-dire pour soumettre aux tailles les terres roturières acquises par les nobles et les ecclésiastiques.
Pendant cette lutte mémorable qu’un érudit dauphinois, M. Brun-Durand, se propose de nous faire connaître en détail, les États de la province furent plusieurs fois convoqués, et à Saint-Marcellin notamment, en 1628. Cette réunion fut la dernière jusqu’à celles de Vizille et de Romans (1788), malgré des élections préparatoires, en 1650, non suivies d’effet.
Il me resterait à parler des illustrations de Saint-Marcellin, si un rapport fait au Conseil municipal de cette ville, en 1855, n’avait déjà parfaitement traité le même sujet par M. Pachot-d’Arzac.
Voici simplement quelques noms à retenir :
Anisson, religieux antonin et vicaire-général de l’abbé de son ordre, controversiste ;
Arzac (d’), martyrisé à Saint-Antoine, sous des Adrets ;
Bocon la Merlière, auteur dramatique ;
Boisset, jurisconsulte et poète latin ;
Boissieu, député à la Convention, membre du Conseil des Cinq-Cents ;
Boissieu-Lamartinière, compagnon de Lapérouse, naturaliste ;
Bon, religieuse ursuline de Saint-Marcellin, née à Poliénas ;
Brenier, jésuite, orateur ; un autre, avocat distingué ;
Brenier de Montmorand, le défenseur d’Alméida, en 1811 ;
Cara la Bâtie, connu par sa bienfaisance ;