Page:André Lacroix - Saint-Marcellin.djvu/31

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les colloques du Viennois, du Graisivaudan, du Valentinois et du Gapençais s’y trouvaient représentés. Voici les députés et pasteurs du premier :

Montagne, pasteur de Beaumont ; Giroya, député dudit lieu.

Durand, pasteur de Beaurepaire ; Peccat, député.

Tondard, député de l’Albenc.

Richard, député de Chabeuil.

Cheissière, député de la Baume.

Denis, pasteur du Pont-en-Royans ; Vautier, député.

Thomé, député de Romans.

Boquin, de Lacombe et Raymond rerésentaient Saint-Marcellin.

Après la vérification des pouvoirs, on décide qu’à l’avenir le synode ne sera plus convoqué avant le mois de mai. Les autres décisions prises ne regardent, pour la plus grande partie, que l’administration intérieure et financière des églises. Il y est dit « que l’ordonnance faite par le colloque du Viennois pour l’union des églises de Beaurepaire et de Roibon tiendra ; » qu’un article sera présenté au synode national pour autoriser, en cas de condamnation pour adultère d’un homme ou d’une femme, la partie innocente à se remarier ; que les fidèles seront avertis de ne pas fréquenter les pèlerinages, « auxquels les idolastres papistes trottent » ; que, « pour quelques considérations, » on n’astreindra pas « messieurs de la noblesse et autres, qui ont des vases et tombes particulières aux temples des papistes, d’en laisser entièrement la possession et jouissance, pourveu qu’on evite toute superstition ; » que les amendes imposées à ceux de la religion « ne soient pas adjugées aux moyneries et autres usages favorables à la papauté, mais au profit de ceux de lad. religion » ; que M. Chamier verra l’histoire d’un certain Mathieu, « advocat de Lyon, » et poursuivra au besoin, devant la Chambre de l’édit, ses calomnies contre le synode national ; qu’il sera permis « d’accompagner les enfants des papistes au baptesme, jusques à la porte de leur temple, à la condition de ne participer