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rer le couvent. Le 5 août 1642, il fonda chez ces religieux un collége à trois classes « tant pour rendre le couvent plus considérable et donner plus de moyens aux Pères de subsister et faire le service divin, que pour donner aussi moyen à la jeunesse de la ville et des lieux circonvoisins d’être élevée à la piété et aux bonnes lettres, » promettant à cet effet de promptement faire bâtir, à ses frais, un dortoir le long de la rue de Romans jusqu’à l’église, pour l’usage desdites classes, et de payer 9 000 livres pour l’entretien des régents de 5e, 4e et 3e classes, ouvertes de la Saint-Luc à la Saint-Michel.

À l’exemple de Déageant et en témoignage de « l’affection et de l’amitié qu’il avait toujours eue pour le lieu de sa naissance, » Modeste Rebut de Mésone, sacristain de l’église paroissiale de Saint-Laurent de Tullins, légua, le 18 mars 1713, une somme de 3 000 livres pour l’enseignement des humanités à Saint-Marcellin, et, le 2 juillet 1714, le provincial des Carmes promit à Jouvet, maire perpétuel, à Giroud, consul de la ville, et à Folhon, procureur du roi en la maison consulaire, de fournir un régent capable et suffisant pour enseigner la classe d’humanités, sans rétribution.

§ 3. Revenus et dépenses.

Un arrêt du Conseil d’État du roi Louis XV, à la date du 4 septembre 1769, fixe par provision le budget de Saint-Marcellin à 1 235 livres, dont 116 pour les gages et le logement du maître d’école, 128 pour les gages des quatre sergents de quartier, 50 livres pour ceux du maire, 40 pour ceux du premier échevin, 30 pour ceux du deuxième, 60 pour ceux du syndic-receveur, 100 pour ceux du secrétaire-greffier, 6 pour le feu de la Saint-Jean, 16 pour messes et processions votives, etc. Le reste était absorbé par des rentes, par l’entretien des édifices pu-