Miracles que Dieu fait ? Non opus eſt multa percurrere ; de quotidianis rebus nemo reddit rationem : & exigis à me de Miraculis rationem. Ceſſez donc, ingrat, de faire injure à la divinité de nos Miracles : Noli calumniari divinitati Miraculorum[1].
Incrédule, qui ſe plaint que Dieu fait trop de Miracles ! en a-t-il encore aſſez fait pour lui, puiſqu’il perſévère avec tant d’opiniâtreté dans ſon aveuglement ? Il croit trop en Dieu, nous dit-il, pour croire à tant de Miracles ſi peu dignes de lui : mais qu’il diſe plutôt qu’il n’y croiz point, & qu’il n’y veut pas croire, & que c’eſt ce qui l’oblige de ne pas croire à ſes Miracles qui le forceroient de renoncer à ſon incrédulité. Rouſſeau croit tout au plus au Dieu que ſon imagination bizare s’eſt
- ↑ S. Aug.