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de J. J. Rousseau.

que nombreufes qu’elles foient, font fondées fur la fagcfle infinie de no- tre Dieu, fur fa bonté & fa miféri- corde pour la créature. Nous favons que leur fin & leur deftination eft e nous inftruire, & de régler nos fentimens & notre croyance.

Foible mortel, qui ofe mefurer Les vues fi courtes de fa raifon avec cette lumière inacceflible de la Raïfon fou- veraine & éternelle ! Infenfé, qui veut oppofer les vains préjugés de fa rai- fon à la divinité de nos Miracles, & qui croit que Dieu ne pourra faire que ce qu’il peut penfer & compren- dre ! Dites moi, 6 homme, qui vous piquez de tant de Raïfon & de bon fens, comprenez — vous ce que Dicu fait dans l’ordre dela Nature, & pou- vez-vous me rendre raifon de tout ce qu’il y opère ? Eh quoi ! vous vou- drez que je vous rende raifon des