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de J. J. Rousseau.

vienne, qui reconnoît que depuis le Péché, Dieu ne se montre point aux hommes avec toute l’évidence qu’il pourroit faire. Elle enseigne aux hom- mes ces deux vérités, & qu’il y a un Dieu dont ils font capables, & qu’il y a une corruption dans la Nature qui les en rend indignes.

Ces principes établis, il en résulte nécessairement, que, Dieu étant dé- formais pour l’Homme un Dieu ca- ché, l’Homme n’a plus qu’à se sou- mettre) adorer & remercier, de quel- que manière que Dieu se manifeste I lui, pourvu que les marques de sa présence soient certaines. Or, les preuves qu’a la Religion Chrétienne, font incontestables & certaines. Car, rien de plus absurde que le mépris de Rousseau pour l’autorité du témoigna- ge humain. Où en ferions-nous, & que deviendroit le commerce de la