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Le vieux saule agitait ses branches, et il en tombait de grosses gouttes, comme si l’arbre versait des larmes.
Des moineaux lui demandèrent : « Pourquoi cette tristesse ? L’air est si doux, si agréable, tout embaumé du parfum des fleurs et des bois. Le soleil répand de nouveau la joie partout ; et, là-bas, ne vois-tu pas le splendide arc-en-ciel ? »
Le saule leur fit le récit de ce qui venait de se passer et de ce qui causait son chagrin : l’orgueil coupable du sarrasin et la punition qui s’en était suivie.
Cette histoire s’est transmise chez les moineaux de génération en génération, mais sans grand profit pour eux ; car ils sont presque aussi impertinents et outrecuidants que le sarrasin.