Page:Andersen - Contes pour les enfants, trad. Caralp, 1848.djvu/107

Cette page n’a pas encore été corrigée
101
ÉLISE.

La joie et le bonheur régnaient dans toute l’assistance. L’hirondelle pendant ce temps-là était restée perchée sur le bord de son nid, et chantait du mieux qu’elle pouvait, quoiqu’à ce moment elle éprouvât assurément une peine bien vive. Elle aimait tant Élise qu’elle aurait voulu ne jamais la quitter.

« Adieu, adieu ! » cria alors la gracieuse petite hirondelle, et elle partit de nouveau des chaudes contrées pour s’en aller bien loin, bien loin, devers le petit royaume de Danemarck où elle bâtit son nid au-dessus de la fenêtre du bonhomme qui sait si bien raconter des histoires qu’il pourrait dire cuic ! cuic ! avant elle. Et c’est de cette même petite hirondelle que nous avons appris le merveilleux récit que vous venez d’entendre.