Page:Andersen - Contes d'Andersen, traduit par Soldi, Librairie Hachette et Cie, 1876.djvu/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

feuille de l’arbre, la régala du suc des fleurs, et quoiqu’elle ne ressemblât nullement à un hanneton, il lui fit mille compliments de sa beauté.

Bientôt tous les autres hannetons habitant le même arbre vinrent lui rendre visite. Les demoiselles

Vignette de Bertall
Vignette de Bertall

hannetons, en la voyant, remuèrent leurs antennes et dirent :

« Quelle misère ! elle n’a que deux jambes.

— Et pas d’antennes, ajouta une d’elles ; elle