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berge : il fallait se reposer et recueillir des forces pour le lendemain.

Dans la grande salle de l’auberge se trouvait une foule de monde : on regardait un homme qui faisait jouer des marionnettes. Il venait précisément de dresser son petit théâtre ; on s’était rangé en cercle autour de lui, et la meilleure place, au premier rang, était occupée par un vieux gros

Vignette de Bertall
Vignette de Bertall

boucher qui avait avec lui son bouledogue. Ouf ! l’animal féroce ! il regardait comme tout le monde avec ses grands yeux.

La comédie commença. C’était une belle pièce : un roi et une reine étaient assis sur un trône su-