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LE SALON
DU
MARQUIS DE CUSTINE
Encore un des foyers brillants où je m’assis aux jours heureux, qui vient de s’éteindre sans bruit, après avoir retenti souvent des noms les plus éclatants de la littérature nouvelle et de l’ancienne aristocratie. C’était un vrai gentilhomme que le marquis de Custine, appartenant à la vieille noblesse, allié aux premières familles françaises, et tenant aux siècles passés non-seulement par l’ancienneté de sa race, mais par cet esprit d’homme du monde, fin, juste, moqueur et ingénieux, dont le prince de Ligne fut le représentant le plus fine-