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ai cherché la cause et le remède ; mes ouvrages sont écrits sous l’influence de cette idée ; parfois même, à mon insu, j’écrivais d’après les instincts de mon cœur, pour porter le cœur des autres à la résignation dans une société en révolte, et au dévouement dans un siècle d’impudent égoïsme, parce que j’étais convaincue que le bonheur est là, en nous-même, dans la satisfaction que nous donnent nos qualités, nos bonnes actions, nos sacrifices. D’ailleurs, si chacun se réformait, la société, par ce fait, serait réformée et heureuse ! On cherche toujours le ciel sur la terre, mais c’est seulement dans son propre cœur qu’on peut le trouver !

Ce fut à Paris et chez les personnes les plus distinguées et les plus intéressantes que je connus la société de notre pays. L’attrait qui m’entraînait vers les choses venant d’une intelligence éclairée me porta naturellement près de toutes les personnes remarquables de notre époque, et c’est ainsi que dans ce livre le mérite de ceux dont je parlerai donnera du prix à mes paroles.