admet qu’il se soit procuré quelques vieux fusils à pierre et des gibernes ; cela rend la colonisation plus glorieuse. Mais en aucun cas il ne doit être armé ni instruit à l’européenne. Sa flotte se composera de jonques, de pirogues et de canots creusés dans un tronc d’arbre. S’il a acheté des navires à des armateurs européens, ces navires seront hors d’usage. Les Chinois qui garnissent leurs arsenaux d’obus en porcelaine restent dans les règles de la guerre coloniale.
Les Japonais s’en sont écartés. Ils font la guerre d’après les principes enseignés en France par le général Bonnal. Ils l’emportent de beaucoup sur leurs adversaires par le savoir et l’intelligence. En se battant mieux que des Européens, ils n’ont point égard aux usages consacrés, et ils agissent d’une façon contraire, en quelque sorte, au droit des gens.
En vain des personnes graves, comme monsieur Edmond Théry, leur démontrèrent