de la terre. A mesure qu’ils avançaient dans cette connaissance ils étendaient leurs destructions. Aujourd’hui encore les blancs ne communiquent avec les noirs ou les jaunes que pour les asservir ou les massacrer. Les peuples que nous appelons barbares ne nous connaissent encore que par nos crimes.
Pourtant ces navigations, ces explorations tentées dans un esprit de cupidité féroce, ces voies de terre et de mer ouvertes aux conquérants, aux aventuriers, aux chasseurs d’hommes et aux marchands d’hommes, ces colonisations exterminatrices, ce mouvement brutal qui porta et qui porte encore une moitié de l’humanité à détruire l’autre moitié, ce sont les conditions fatales d’un nouveau progrès de la civilisation et les moyens terribles qui auront préparé, pour un avenir encore indéterminé, la paix du monde.
Cette fois, c’est la terre entière qui se