Les socialistes nationalistes du quartier avaient pensé d’abord désigner un candidat à eux, dont les voix, au second tour, se fussent reportées sur Lacrisse. Mais le péril imminent imposait l’union. Les socialistes nationalistes des Grandes-Écuries se rallièrent à la candidature Lacrisse et firent un appel aux électeurs :
Nous vous recommandons la candidature nettement républicaine, socialiste et nationaliste du
À bas les traîtres ! À bas les dreyfusards ! À bas les panamistes ! À bas les juifs ! Vive la République sociale nationaliste !
Les Pères, qui possédaient dans le quartier une chapelle et d’immenses immeubles, se gardèrent d’intervenir dans une affaire électorale. Ils étaient trop soumis au Souverain Pontife pour enfreindre ses ordres ; et le soin des œuvres pies les tenait éloignés du