nature, de l’intronisation du règne humain au-dessus du règne animal, d’une création humaine contre la création anonyme, d’un monde conscient dans l’inconscience universelle ; le vice est le seul bien propre à l’homme, son réel patrimoine, sa vraie vertu au sens propre du mot, puisque vertu est le fait de l’homme (virtus, vir).
» J’ai essayé de m’en donner ; je n’ai pas pu : il y faut du génie, il y faut un beau naturel. Un vice affecté n’est pas un vice.
— Ah çà, demanda Quatrefeuilles, qu’appelez-vous vice ?
— J’appelle vice une disposition habituelle à ce que le nombre considère comme anormal et mauvais ; c’est-à-dire la morale individuelle, la force individuelle, la vertu individuelle, la beauté, la puissance, le génie.
— À la bonne heure ! dit le conseiller Trou, il ne s’agit que de s’entendre.
Mais Saint-Sylvain combattit vivement l’opinion du bibliothécaire.