— Thérèse, qui peut donc être cette jeune mère que j’ai vue nu-tête dans l’escalier avec un joli petit garçon ?
Et Thérèse me répond que c’est madame Coccoz.
Je regarde le plafond comme pour y chercher quelque lumière. Thérèse me rappelle le petit colporteur qui, l’an passé, m’apporta des almanachs pendant que sa femme accouchait.
— Et Coccoz ? Demandai-je.
Il me fut répondu que je ne le verrais plus. Le pauvre petit homme avait été mis en terre, à mon insu et à l’insu de bien d’autres personnes, peu de temps après l’heureuse délivrance de madame Coccoz. J’appris que sa veuve s’était consolée ; je fis comme elle.
— Mais, Thérèse, demandai-je, madame Coccoz ne manque-t-elle de rien dans son grenier ?
— Vous seriez une grande dupe, monsieur, me répondit ma gouvernante, si vous preniez souci de cette créature. On lui a donné congé du grenier dont le toit est réparé. Mais elle y reste malgré le propriétaire, le gérant, le concierge et l’huissier. Je crois qu’elle les a ensorcelés tous. Elle sortira de son grenier, monsieur, quand il