Mon père fit très à propos cette réflexion que je ne parlais pas comme un ange.
— Mais, reprit mon parrain, ayant voyagé sur la Loire, en compagnie de bateliers et de mousquetaires, Vert-Vert prit un très mauvais ton.
— Tu vois, Pierre, conclut ma mère, le danger des mauvaises fréquentations.
— Parrain, est-ce qu’il est mort, Vert-Vert ? demandai-je.
Mon parrain ouvrit une bouche de de profundis et annonça d’un ton lugubre :
— Il est mort d’avoir trop mangé de dragées. Que son sort serve d’exemple aux enfants gourmands !
Et mon parrain, regardant la cour que dorait le soleil, sourit avec mélancolie :
— Quel temps radieux ! Les derniers beaux jours nous sont les plus chers.
— Ils nous semblent une faveur du ciel, fit ma mère. Bientôt viendront les temps froids et sombres. C’est cet après-midi que le père Debas viendra ramoner le tuyau du poêle de la salle à manger.
Et elle passa dans sa chambre.
J’ai retenu les moindres circonstances des