pez : il ne vous aime pas. Il est flatté, tout simplement. Il vous lâchera à la première occasion. Quand il vous aura assez compromise, il vous enverra promener. Et vous roulerez dans la galanterie. L’année prochaine, on dira de vous : « Elle traîne avec tout le monde. » Cela me contrarie pour votre père, qui est un de mes amis, et qui saura votre conduite, car n’espérez pas le tromper, lui.
Elle écoutait, humiliée, mais consolée, songeant à ce qu’elle aurait souffert de le trouver généreux.
Dans sa simplicité, il la méprisait sincèrement. Ce mépris le soulageait. Il s’en mettait plein la gorge.
— Comment la chose s’est-elle faite ? Vous pouvez bien me le dire, à moi.
Elle haussa les épaules avec tant de pitié qu’il n’osa plus continuer sur ce ton. Il redevint haineux.
— Est-ce que vous vous imaginez que je vous aiderai à sauver les apparences, que je retournerai chez vous, que je continuerai à fréquenter votre mari, que je tiendrai le chandelier ?
— Je pense que vous ferez ce qu’un galant homme doit faire. Je ne vous demande rien. J’aurais voulu conserver de vous le souvenir d’un excellent ami. Je croyais que vous seriez indulgent et bon pour moi. Ce n’est pas possible. Je vois