Cette page a été validée par deux contributeurs.
III
LA GRAND’MAMAN NOZIÈRE
Ce matin-là, mon père avait le visage bouleversé. Ma mère, affairée, parlait tout bas. Dans la salle à manger, une couturière cousait des vêtements noirs.
Le déjeuner fut triste et plein de chuchotements. Je sentais bien qu’il y avait quelque chose.
Enfin, ma mère, tout de noir habillée et voilée, me dit :
— Viens, mon chéri.
Je lui demandai où nous allions ; elle me répondit :
— Pierre, écoute-moi bien. Ta grand’maman