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VIII
LA CASQUETTE DE FONTANET
Chaque samedi, on nous menait à confesse. Si quelqu’un peut me dire pourquoi, il me fera plaisir. Cette pratique m’inspirait beaucoup de respect et d’ennui. Je ne crois pas que M. l’aumônier prît un véritable intérêt à entendre mes péchés ; mais il m’était certainement désagréable de les lui dire. La première difficulté était de les trouver. Vous me croirez peut-être si je vous déclare qu’à dix ans je ne possédais pas les qualités psychiques et les méthodes d’analyse qui m’eussent permis d’explorer rationnellement ma conscience interne.
Pourtant, il fallait avoir des péchés ; car,