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LE JARDIN D'ÉPICURE

-mère est à Paris. C’est une femme de bien et qui m’inspire un sincère respect. Elle me contait, il y a peu de temps, les derniers moments d’une de ses religieuses, que j’avais connue dans le monde rieuse et jolie, et qui était allée s’éteindre de phtisie au couvent.

« Elle a fait une sainte mort, me dit la supérieure. Elle se levait de son lit tous les jours de sa longue maladie, et deux sœurs converses la portaient à la chapelle. Elle y priait encore le matin de sa délivrance. Un cierge allumé devant l’image de saint Joseph s’égouttait sur le parquet. Elle donna l’ordre à une des sœurs converses de redresser ce cierge. Puis elle se renversa en arrière, poussa un grand soupir et entra en agonie. On