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PAUL ARÈNE.
un chant rustique qui charme la solitude, et, sur les feuilles où tu te poses, tu imites, avec tes pattes dentelées, sur la peau luisante, les accords de la lyre. Oh ! je t’en prie, chante aux Nymphes des bois quelque chanson digne de Pan, afin qu’ayant échappé à l’amour je goûte un doux sommeil ici couché à l’ombre de ce beau platane. »