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CHAPITRE XX
Suite du récit.
» La superstition nouvelle s’étendit d’abord en Syrie et en Afrique : elle gagna les ports de mer où grouille une populace immonde et pénétra en Italie, infestant d’abord les courtisanes et les esclaves, et fit de rapides progrès dans la plèbe des villes. Mais, pendant longtemps, les campagnes n’en furent guère incommodées. Comme par le passé, les villageois consacraient à Diane un pin qu’ils arrosaient chaque année du sang d’un jeune sanglier, se rendaient les Lares propices par le sacrifice d’une truie et offraient à Bacchus, bienfaiteur des hommes, un cabri d’une blancheur éclatante, et, s’ils étaient trop pauvres, ils avaient du