au service de la cour, dit M. le président Peloux.
M. Delion et la générale Cartier de Chalmot échangeaient des paroles à voix lente :
— Chère madame, mon fils Gustave va faire cette année son service militaire. Je voudrais bien qu’il fût placé sous les ordres du général Cartier de Chalmot.
— Ne le souhaitez pas, monsieur. Mon mari est l’ennemi des faveurs et il est avare de permissions ; il veut que les fils de famille donnent l’exemple du travail. Et il a inculqué ses principes à tous ses colonels.
— … Et ce canon de fusil, poursuivait M. Mauricet, ne correspond à aucun calibre catalogue, en sorte que Rivoire n’y peut mettre que des douilles trop petites. Vous imaginez facilement…
Le préfet développait des considérations propres à rallier tout à fait madame Delion au régime, et il les terminait par cette haute pensée :