pas de femmes de mauvaise vie dans la maison de Rondonneau jeune.
— On en fait venir, répliqua l’archiviste Mazure.
— À propos, dit M. de Terremondre, j’ai appris, mon cher monsieur Bergeret, que vous scandalisez, sur le Mail, mon vieil ami Lantaigue par l’aveu cynique de votre immoralité politique et sociale. On dit que vous ne connaissez ni frein ni loi…
— On se trompe, répondit M. Bergeret.
— … que vous êtes indifférent en matière de gouvernement.
— Non pas ! mais, à vrai dire, je n’attache pas une importance excessive à la forme de l’État. Les changements de régime ne changent guère la condition des personnes. Nous ne dépendons point des constitutions ni des chartes, mais des instincts et des mœurs. Rien ne sert de changer le nom des nécessités publiques. Et il n’y a que les imbéciles et les ambitieux pour faire des révolutions.