dans le coin des bouquins, prit par habitude le XXXIII tome de l’Histoire générale des voyages. Le livre, relié en basane verte, s’ouvrit de lui-même à la page 212, et M. Bergeret lut une fois encore ces lignes fatales :
« ver un passage au nord. « C’est à cet échec, dit-il, que nous devons d’avoir pu visiter de nouveau les îles Sandwich… »
Et M. Bergeret s’enfonça dans la mélancolie.
M. Mazure, archiviste du département, et M. de Terremondre, président de la Société d’agriculture et d’archéologie, qui tous deux avaient leur chaise de paille dans le coin des bouquins, vinrent à propos se réunir au maître de conférences. M. Mazure était un paléographe de grand mérite. Mais ses mœurs n’étaient point élégantes. Il avait épousé la servante de l’archiviste, son prédécesseur, et se montrait dans la ville avec un chapeau de