à la ville. Mais la propriétaire de cette maison, madame veuve Houssieu, n’avait pas suivi les ouvertures qu’il lui avait faites. Agée de plus de quatre-vingts ans, elle vivait dans le vieux logis, seule avec une douzaine de chats. Elle passait pour riche et avare. Il fallait attendre sa mort. Chaque fois qu’il entrait dans la boutique de Paillot, M. de Terremondre demandait au libraire :
— La reine Marguerite est-elle encore de ce monde ?
Et M. Paillot répondait que, demeurant enfermée seule à son âge, sûrement on la trouverait morte un matin. En attendant, il craignait qu’elle ne mît le feu à son logis. C’était la terreur constante de son voisin. Il vivait dans l’épouvante que la vieille dame ne fît flamber la maison de bois et la sienne avec.
Madame veuve Houssieu intéressait beaucoup M. de Terremondre. Il était curieux de tout ce que disait et faisait celle qu’il appe-