qui fréquentaient chez Paillot, ne maquaient pas d’explorer le coin des bouquins, à tout le moins une fois le mois. M. de Terremondre était des plus assidus.
C’était un gros propriétaire du département, bien apparenté, qui faisait l’élevage et était connaisseur en matière d’art. C’est lui qui dessinait les costumes historiques pour les cavalcades et qui présidait le comité formé pour l’érection d’une statue de Jeanne d’Arc sur les Remparts. Il passait quatre mois de l’année à Paris. On le disait galant. À cinquante ans, il gardait de la sveltesse et de l’élégance. Il était bien vu dans les trois sociétés du chef-lieu, et on lui avait plusieurs fois offert la députation. Il avait refusé, alléguant que son repos lui était cher, et son indépendance. Et l’on cherchait les raisons de son refus.
M. de Terremondre avait pensé acheter la maison de la reine Marguerite pour en faire un musée d’archéologie locale et l’offrir