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L’AFFAIRE CRAINQUEBILLE

vendre des poireaux ! Est-ce que c’était juste ? Est-ce qu’il y avait du bon sens à faire mourir de faim un brave homme parce qu’il avait eu des difficultés avec les flics ? S’il ne pouvait plus vendre ses légumes, il n’avait plus qu’à crever.

Comme le vin maltraité, il tournait à l’aigre. Après avoir eu « des mots » avec Mme Laure, il en avait maintenant avec tout le monde. Pour un rien, il disait leur fait aux chalandes, et sans mettre de gants, je vous prie de le croire. Si elles

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