APOGÉE
DE LA CIVILISATION PINGOUINE
Un demi-siècle après les événements que nous venons de raconter, madame Cérès mourut entourée de respect et de vénération, en la soixante-dix-neuvième année de son âge et depuis longtemps veuve de l’homme d’État dont elle portait dignement le nom. Ses obsèques modestes et recueillies furent suivies par les orphelins de la paroisse et les sœurs de la Sacrée Mansuétude.
La défunte laissait tous ses biens à l’œuvre de Sainte-Orberose.
— Hélas ! soupira M. Monnoyer, chanoine de Saint-Maël, en recevant ce legs pieux, il était grand temps qu’une généreuse fondatrice subvînt à nos nécessités. Les riches et les pauvres, les savants et les ignorants se détournent de nous. Et, lorsque nous nous efforçons de ramener les âmes égarées, menaces, promesses, douceur, violence, rien ne nous réussit plus. Le clergé de