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II
J’avais renoncé à l’état ecclésiastique. Il fallait vivre. Je n’avais point appris le latin pour fabriquer des couteaux dans le faubourg d’une petite ville. Je faisais de grands rêves. Notre métairie, nos vaches, notre jardin ne suffisaient pas à mon ambition. Je trouvais à mademoiselle Rose un air rustique. Ma mère s’imaginait que mon mérite ne pourrait se développer tout entier que dans une ville comme Paris. J’en arrivai sans peine à penser de même. Je me fis faire un habit par le meilleur tailleur de Langres. Cet habit avec une épée à poignée d’acier, qui en sou-