Quant au testament de M. Haviland, cet acte, ouvert et lu devant les héritiers par le notaire, ne donna lieu à aucune difficulté. Le défunt laissait en usufruit à Hélène Haviland, née Fellaire, ses biens meubles et immeubles, lesquels devaient revenir, après le décès de l’usufruitière, à Georges Haviland ou à ses héritiers directs, s’il en venait à naître.
Groult était porté sur le testament pour une rente annuelle de douze cents francs.
Le testateur souhaitait expressément que la fortune distincte, claire et liquide, de Georges Haviland, mineur, administrée par lui, le fût à son défaut par son vieil et honorable ami M. Charles Simpson, banquier à Paris.
Mais M. Charles Simpson, atteint d’une affection de la moelle épinière à la suite d’une chute de cheval, ne put accepter la gestion que son ami défunt voulait qu’on lui confiât. M. Fellaire, ayant appris cette difficulté, imagina de se faire agréer aux lieu et place de M. Simpson.
Il témoigna, en diverses circonstances, de la plus vive sollicitude pour la fortune du mineur. Un jour, après le déjeuner, quand on lui ap-