été représenté à ce théâtre. La pièce était sue et l’on avait fixé au lendemain cette dernière répétition particulière que, sur les scènes moins austères que l’Odéon, on nomme la « répétition des couturières ».
Nanteuil n’était pas de la pièce. Mais elle avait eu affaire ce jour-là au théâtre, et, comme on lui avait dit que Marie-Claire était exécrable dans le rôle de la générale Malet, elle était venue voir un peu, cachée au fond d’une baignoire.
La grande scène du « deux » commençait. Le décor représentait une mansarde de la maison de santé où le conspirateur était détenu en 1812. Durville, qui tenait le rôle du général Malet, venait de faire son entrée. Il répétait en costume : longue redingote bleue, avec le collet par-dessus les oreilles, culotte chamois à pont. Et déjà même il s’était fait une tête, la tête glabre et martiale des généraux de l’Empire, avec la patte de lièvre qui passa des vainqueurs d’Aus-