— Il était en réalité d’une force peu commune.
— Il ployait facilement une pièce de cent sous entre l’index et le pouce…
— Qu’il avait énorme.
— Sa voix était traînante…
— Et sa parole mielleuse.
Tout à coup M. Bergeret s’écria vivement :
— Zoé ! nous avons oublié « les cheveux jaunes et le poil rare ». Recommençons.
Pauline, qui avait entendu avec surprise cette étrange récitation, demanda à son père et à sa tante comment ils avaient pu apprendre par cœur ce morceau de prose, et pourquoi ils le récitaient comme, une litanie.
M. Bergeret répondit gravement :
— Pauline, ce que tu viens d’entendre est un texte consacré, je puis dire liturgique, à l’usage de la famille Bergeret. Il convient qu’il te soit transmis, pour qu’il ne périsse pas avec ta tante et moi. Ton