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poète dans cet ingénieur ; ils se sont, brillamment révélés dans son livre Brises de mer, paru en 1926.

Il avait encore dans ses cahiers plusieurs pièces de tneatre en vers, Yvanna, Jeanne d’Arc, Tristan et Yscult, etc. Il-tra- vaillait dans une retraite bien gagnée à mettre ses manuscrits au point. Il suivait avec un vif intérêt la renaissance de sa Bretagne, et rêvait de se joindre aux bardes, de leur apporter une aide personnelle.

A notre appel pour la Presse Bretonne, M. Monot avait, des premiers, répondu « présent ».

Mais une grande douleur intérieure le minait sourdement: en 1920, son fils unique, Francis, mourait à, 24 ans, dans un tragique accident. M. François Monot ne put s’en consoler, et l’artériosclérose le trouva sans défense et l’emporta…

François MONOT.

Hélas! Il a été enlevé trop tôt à notre estime et à l’affection de sa femme, née Marie Mobian, que nous prions de croire ù notre profonde affliction.

Le dimanche 23 novembre, à 9 h. 30, un service religieux a été célébré en l’église du Reïecq, pour le repos éternel de notre regretté sociétaire, de la part d’Armorica,

Notre collaborateur Léon Le Berre vient d’avoir la douleur de perdre sa sœur aînée, Madame Veuve daouen, née Pauline Le Berre, de Wouescat, inhumée le 24 novembre 1930

A ses enfants, MM. Georges et Alexandre Jaouen,’ a ses trères et sœurs, An Oalcd présente ses condoléances attristées.