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Sous la robe qui se plie,
La main se glisse très haut…

Et pour peu que, d’un air tendre,
On dirige un doigt savant,
On les voit se laisser prendre
Le derrière et le devant

Dire que ces jolis diables
Ont, — lâchons un trait hardi ! —
Quinze à vingt courses semblables
A faire chaque lundi !

Charles Monselet.


LE LAVEMENT Chanson parade. Je suis Gilles, garçon z’apothicaire chez M. Fleureau, qui demeure là z’au coin, vis-à-vis un cul-de-sac. On vint Tautre jour me demander un crystèrepour mademoiselle Zirzabelle : moi qui ai des vues propres sur cette demoiselle, j’apprête mon affaire, je cours, je monte au sixième, j’arrive sur le derrière, et je dis : Me vVa ! Air : En revenant de Nivelles. Salut, mam’selle Zirzabelle, J’vous apporte un p’tit lav’ment, Ça vous r’f ra IHempérament ; Allons, tournez-vous, mam’selle.